Lexique RE2020

COEFF TRANSMISSION SURFACIQUE (U)

Egalement appelé coefficient  de déperdition thermique, il est exprimé en W/m².°C (ou W/m².K).

Il s’agit de l’inverse (1/R) qui mesure la tolérance d’une paroi au passage de la chaleur.

Ainsi plus le U d’un mur est faible, plus ce mur est performant.

Cette valeur est également déclinée pour les vitrages et les menuiseries. Uw : Coefficient de transmission thermique des fenêtres (menuiserie + vitrages), Ug : Coefficient de transmission thermique des vitrages.

CONSOMMATION EN ENERGIE PRIMAIRE

Exprimée en kWh ep/m² de SHON par an, il s’agit  de la consommation d’un bâtiment (exprimée en énergie primaire) rapportée à la SHON jusqu’ici et rapportée à la SHON RT pour la RT 2012 (voir le nouveau calcul de Cep p.14).

ENERGIE PRIMAIRE (ep)

Exprimée en kWh, cette notion correspond à l’énergie brute disponible dans la nature avant toute transformation, stockage et surtout pertes. Ces énergies ont pour source le soleil, l’eau, le vent, mais aussi pétrole, gaz, charbon, bois… Les valeurs de la réglementation thermique sont exprimées en énergie primaire

ENERGIE FINALE (ef)

Exprimée en kWh, cette  notion correspond à l’énergie utilisée par le consommateur.

Elle a donc subi transformations, transports et donc déperditions depuis le stade primaire.

Ces déperditions varient en fonction des énergies.

Par exemple, par convention il est fixé qu’1 kWh d’énergie finale électrique (disponible au compteur) nécessite 2,58 kWh d’énergie primaire ; en comparaison, le bois, pour produire ce même kWh exigera 1 kWh d’énergie primaire.

Mais, au-delà de l’énergie finale (consommation au compteur), l’énergie qui est réellement utilisée par le consommateur à bon escient est l’énergie utile.

Elle prend en compte le rendement des appareils et le réseau de distribution chez le particulier et donc d’autres déperditions.

ELECTRICITE SPECIFIQUE

Usage spécifique de l’électricité, qui ne peut être substitué par d’autres sources d’énergie (éclairage, fonctionnement des appareils électroménagers…)

ENERGIE GRISE

Désigne toute l’énergie exigée pour l’ensemble des processus de fabrication, de transport et de transformation, depuis la dégradation de la matière brute jusqu’au produit en fin de vie.

INERTIE

Mesurée en W/m².

L’inertie d’un matériau, d’un mur ou d’un bâtiment correspond à la capacité à accumuler la chaleur, par effet de masse.

Une qualité qui dépend, notamment, de la masse volumique de ce matériau (poids d’un matériau par rapport à son volume).

KILOWATTHEURE (kWh)

Unité de mesure surtout utilisée pour l’énergie électrique.

10 ampoules de 100 Watts allumées pendant 1 heure consomment 1 kWh, soit 1000 Watts durant 1 heure.

Notez que ces kWh peuvent s’exprimer en énergie primaire (kWhep ) ou en énergie finale (kWhef), par exemple, pour l’électricité en France, 1kWhEF = 2,58 kWhEP.

En langage thermique et pour appréhender la performance du bâtiment, les kilowattheures consommés (ou estimés) sont divisés par une surface (SHON, SHAB ou SHON RT), on parle ainsi le plus souvent de kWh/m².

PERMEABILITE A L’AIR (Q)

Mesurée en m³/h.m², elle permet d’établir le débit des fuites dans un bâtiment.

Ces fuites, dues à des défauts d’étanchéité, sont mesurées en volume par rapport à une surface donnée (celle de l’enveloppe en France) et en un temps donné.

En France, pour repérer et mesurer ces fuites, le bâtiment est mis sous pression à 4 Pascals (q4).

En Allemagne, ce débit est mesuré sous 50 Pascals (n50).

 

RESISTANCE THERMIQUE (R)

Exprimée en m².C/W (ou m².K/W).

Elle mesure la résistance d’un matériau aux flux thermiques, en tenant compte de l’épaisseur réelle du matériau (e) ou de la paroi ; ainsi R=e/λ avec lambda coefficient de conductivité thermique.

Le R est une valeur récurrente, fort utilisée pour caractériser les performances. Plus le R est grand, plus le matériau ou la paroi est isolant

SHOB

Exprimée en m², elle correspond à la surface hors d’œuvre brute.
Elle tient compte de la surface hors d’œuvre brute.
Elle tient compte de la surface de tous les planchers, au nu extérieur des murs (y compris surfaces non closes)

SHON

Exprimée en m², elle correspond à la surface hors d’œuvre nette.

Il s’agit du cumul des surfaces de planchers de chaque niveau, déduction faite des surfaces de combles, sous-sol et surfaces non aménageables (inférieures à 1,80 m) et surfaces non closes (balcon, stationnement, loggia…).

La SHON ne sera plus utilisée sous la RT 2012.

SHON RT

Depuis le 28 octobre 2011, les calculs thermiques doivent être rapportés à des surfaces exprimées en SHON RT (en cours de définition).

Contrairement au calcul d’une SHON « classique », la surface égale à 5% de la SHON affectée à l’habitation (déduction forfaitaire relative à l’isolation des locaux) et la surface forfaitaire de 5 m² par logement respectant les règles relatives à l’accessibilité intérieure des logements aux personnes handicapées ne sont pas déduites.

Pour les bâtiments tertiaires, la SHON RT prise en compte est égale à la surface utile (SU) du bâtiment multipliée par un coefficient de 1,1 pour les bureaux et les établissements d’enseignement primaire et de 1,2 pour les établissements d’enseignement secondaire (partie jour et partie nuit) et les établissements d’accueil de la petite enfance.

Dans le cadre d’un DPE les m² continueront d’être exprimés en surface habitable (SHAB).

SHAB

Exprimée en m², elle correspond à la surface habitable d’un logement.

Elle se calcule à partir de la SHON de laquelle on déduit les surfaces occupées par des murs, cloisons, marches, cages d’escalier, gaines ou embrasures de portes et fenêtres ; on déduit également la surface d’une éventuelle véranda.

SURFACE DE PLANCHER

Depuis le printemps 2012, le calcul de la « surface de plancher » se substitue aux calculs de SHOB et de SHON, notamment pour appliquer le COS.

Cette surface comprend l’ensemble des surfaces de plancher des constructions closes et couvertes, comprises sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 m et est calculée à partir du nu intérie extérieurs dans ce calcul incite à une bonne isolation et permet de dégager un bonus en termes de constructibilité de l’ordre de 10%

TEMPERATURE INTERIEURE CONVENTIONNELLE (Tic)

Exprimée en °C, cette température est calculée en fonction des caractéristiques d’un bâtiment et de la zone climatique où il se situe.

Cette valeur sert en priorité pour améliorer le confort d’été.

Elle doit être comparée à Tic ref, valeur théorique d’un bâtiment analogue.